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adriana story
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Il était une fois... une petite fille Argentine qui rêvait de devenir chanteuse avant même de pouvoir comprendre ce que sur son tricycle bleu elle chantonnait.

A l'âge de huit ans son père lui offre sa première guitare avec laquelle elle prendra ses premiers cours de musique. C'est l'apogée du folklore sud-américain. La petite fille au "poncho rouge et noir" découvre avec délectation un drôle de pouvoir : celui de la voix. Son entourage se transforme en public enthousiaste et elle rêve ainsi pour la première fois, de la scène. Mais les années noires arrivent. Le coup d'état de 1976 interdit formellement toute manifestation publique de plus de trois personnes (Etat de siège). Les "peñas" folkloriques, les festivals de musique, et les fêtes scolaires, tout est fini. L'adolescence aidant, notre désormais "jeune fille" range sa guitare. Dans le même étui, sa voix dormira pendant 15 ans.

Jusqu'à un jour où elle arrive en France, avec sous le bras la même guitare, une grande horloge ayant appartenu à son grand père, 100 dollars en poche et sa petite fille de 4 ans. La nostalgie du pays, et la solitude dès débuts vont la reconduire vers la musique et la chanson de Buenos Aires, sa ville natale.

Paris l'accueillera pendant trois longues années d'adaptation, de recherche, et de découvertes peu banales. L'une de ces rencontres : Oscar Sisto. Il va l'orienter sur un nouveau chemin. Quelques cours lui suffiront pour comprendre qu'elle venait de retrouver une certitude, une vocation et peut-être son destin. Le travail et une volonté de fer devraient pouvoir faire le reste.

Tout était donc bien parti pour un travail de longue haleine à Paris. Et bien NON ! Avec le trac de qui décide de se jeter du haut du plongeoir, Adriana part pour les îles de Polynésie Française, dans l'espoir de pouvoir conjuguer soleil, formation vocale approfondie et dépaysement total.

Et c'était parti ! Des années de cours de chant au Conservatoire Territorial de Polynésie et une envie de monter sur scène qui la démangeait de plus en plus. La dorénavant chanteuse argentine commence alors à se produire avec des musiciens résidant à Tahiti. Elle y monte deux cycles de concerts par an, pour chanter par la suite sur presque toutes les scènes locales avec trois formations bien différentes :

L'une dirigée par Fréderic Rossoni (TANGO ET BOLERO), l'autre intégrée par les "Quimantu" (MUSIQUE FOLKLORIQUE DE LA CORDILLERE DES ANDES) et une troisième : le Quatuor Jacaranda (BOSSA NOVA BRESILIENNE). Le tout a été enregistré sur un disque Carnet de Voyages, Océan Production.

Mais si vous voulez en savoir plus, voir, ou écouter.






"Bringue" tahitienne sur l'ïle de Moorea,
ukulele à l'appui.
 
 
        CD Carnet de Voyages, 1999, 11 titres

  adriana.pedrolo@free.fr création du site : julien martin